Souscrire un 3e pilier : quelle est la meilleure entre la banque et l’assurance ?

         
       
     
   
 
   
   
     
     

Contrairement aux deux premiers piliers obligatoires de la prévoyance en Suisse, vous avez une grande liberté dans le choix de l’organisme pour la souscription de votre 3e pilier. Cette souscription peut se faire ainsi aussi bien auprès d’une banque qu’auprès d’une assurance. Mais laquelle de ces options est la meilleure ? C’est ce que nous allons vous faire savoir en 4 points.

La meilleure selon la durée du contrat

Vous faites partie de personnes qui, quand elles économisent de l’argent, veulent le faire sur le long terme, c’est-à-dire une période de 10 ans ou plus ? Vous ferez mieux d’opter pour un organisme d’assurance pour souscrire votre troisième pilier. Cela vous permet en effet de profiter d’un taux garanti  dès la signature du contrat. Par contre, en souscrivant dans une banque, vous ne pourrez pas éviter la fluctuation de votre intérêt. Ce dernier varie en effet en fonction des taux du marché. Par ailleurs, dans les établissements bancaires, il y a soumission aux mouvements des marchés financiers des solutions dynamiques.

Une assurance ne constitue pas, par contre, un meilleur choix sur le court terme. Elle ne permet même pas en effet de récupérer la somme réellement placée. Le gain d’argent est, par contre, promis, même pour un contrat de 10 ans, en cas de souscription avec un établissement bancaire.

La meilleure selon l’équilibre entre rentabilité et sécurité

La rentabilité de votre épargne dépendra grandement de la façon que vous allez choisir pour le placement de votre épargne et du type de solution 3ème pilier que vous préférez. Au sein d’une banque, vous aurez le choix entre deux solutions : la solution traditionnelle et sans risque et la solution en fonds de placement. Dans le premier cas, la sécurité de votre capital est garantie, mais le rendement est plus réduit. Dans le second cas, vous mettrez en péril votre placement en cas de baisse de performance des marchés et de crise. Cependant, quand les conjonctures sont bonnes, le rendement sera excellent. La seconde solution est surtout destinée aux habitués du monde de la bourse, de la finance et de l’économie.

Dans les établissements d’assurance, les deux solutions proposées par les banques font également partie de vos options. Il existe cependant une solution intermédiaire vous permettant à la fois de profiter d’un niveau de sécurité et de rendement correct. Il s’agit du placement mixte qui, grâce à un contrat de plus de 20 ans, vous garantit des intérêts plus intéressants que la solution classique sans que vous ayez à craindre la perte de votre capital. 

La meilleure selon la flexibilité des versements

La banque sera le meilleur endroit pour la souscription de votre contrat 3a si vous voulez profiter d’une flexibilité de versements. En effet, il se peut qu’à certains moments du contrat, vous n’ayez pas assez de moyens financiers vous permettant de poursuivre les versements à cause d’une baisse de revenu par exemple. La banque n’y trouvera aucun inconvénient. Ce qui n’est pas, par contre, le cas pour une assurance avec laquelle il faut en principe finir les 3 premières années du contrat pour pouvoir changer ses dispositions relatives aux versements. Exceptionnellement heureusement, de plus en plus d’assurances accordent une pause dans les versements pour des motifs justifiés. Toutefois, pendant ces 3 ans, le montant de cotisation devra être le même.

La meilleure  selon la sécurité

Le dernier critère à considérer pour choisir entre ces deux solutions concerne la sécurité. Cela implique de nous baser sur les 4 cas suivants :

  • Quand l’assuré vient à mourir, il y aura versement à ses héritiers par l’assurance d’un capital indiqué à l’avance dans le contrat qui devra être au moins être égal à l’épargne constituée. Une banque, de sa part, versera seulement l’épargne constituée à laquelle sont même déduits des frais de succession.
  • Quand l’assuré est en arrêt de travail et ne peut pas ainsi percevoir de gains, c’est seulement auprès d’un assureur qu’il peut se voir appliquer un tarif secondaire lui permettant de profiter d’une exonération de versement de prime.
  • Quand il y a crise économique, la capacité de garantie d’une banque ne va pas au-delà des 100 000 CHF. Ce qui n’est pas le cas avec une assurance avec laquelle vous ne pourrez jamais perdre la totalité du versement de votre 3e pilier.
     
   

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